Récapitulatif

Le chercheur principal du projet fera une présentation lors de deux conférences virtuelles avant la fin de 2020.

 

Africa Rainfall Project
95 % des fermes en Afrique dépendent de la pluie
mais le changement climatique siginifie que les précipitations de nombreuses régions d'Afrique pourraient diminuer de façon permanente.
Les scientifiques analysent les données de météorologie pour améliorer la prévision des précipitations en Afrique et aider les agriculteurs à planifier leurs futures cultures.
Vous pouvez aider en offrant votre puissance informatique :

fermiers
+ scientifiques (à l'université de Delft)
+ données et technologie (IBM)
+ volontaires comme vous
= Africa Rainfall Project

 

Contexte du projet

95% de l'agriculture en Afrique dépend des précipitations. L'Africa Rainfall Project utilise une puissance de calcul élevée, des données de "The Weather Company" et d'autres données pour fournir des prévisions pluviométriques plus précises, ce qui aidera les agriculteurs à mieux cultiver.

 

Analyse des résultats

Dans la mise à jour du mois dernier, nous avons mentionné un étudiant qui travaillait avec les chercheurs pendant quelques semaines pour aider à l'analyse des données. L'étudiant a maintenant terminé son stage et les chercheurs continueront de se pencher sur son travail dans les semaines à venir. Ils partageront les résultats de l'analyse une fois qu'elle sera terminée.

 

Prochaines conférences

Le chercheur principal du projet, le professeur Nick van de Giesen, fera une présentation lors de deux conférences virtuelles avant la fin de 2020. Une présentation sera donnée à la réunion d'automne de l'American Geophysical Union (voir encadré), et la seconde sera pour la Société météorologique norvégienne. Les deux présentations seront centrées sur le projet Africa Rainfall.

 

État actuel des unités de travail

World Community Grid envoie actuellement les générations 35 et 36.
(Une génération est un ensemble de travaux - dans ce cas, un ensemble de simulations informatiques de précipitations en Afrique subsaharienne.)

 


African Rainfall Project : Modélisation météorologique haute résolution (1 km) à l'échelle continentale grâce au World Community Grid

Extrait :

L'objectif de l'African Rainfall Project (ARP) est de dériver des estimations précises des précipitations sur l'Afrique subsaharienne, à l'aide d'une application haute résolution (1 km) du Weather Research and Forecasting Model (WRF). Une telle résolution permettra au modèle de mieux représenter les précipitations, et en particulier les précipitations convectives. Il s'agit d'une expérience unique qui n'a jamais été réalisée à une telle échelle. Le modèle fonctionne sur IBM World Community Grid ( WCG - BOINC ).

ARP divise le continent africain en plus de 35609 domaines de modélisation WRF. Pour chaque domaine, WRF est exécuté sur un ordinateur personnel d'un volontaire, qui partage des ressources informatiques supplémentaires via le WCG. Il calcule les épisodes de deux jours de temps avec une sortie toutes les 15 minutes (193 pas de temps au total chacun). Chaque domaine WRF est triplement imbriqué. Par conséquent, il calcule d'abord à une résolution grossière de 9 km x 9 km couvrant une région de 468 km x 468 km avec des conditions aux limites historiques issues de l'analyse globale opérationnelle NCEP FNL (finale). Au centre de ce domaine, il calcule le nid suivant à la résolution intermédiaire de 3 km (156 km x 156 km) avec les conditions aux limites fixées par le calcul du domaine le plus grossier. Enfin, un domaine de 52 km x 52 km est calculé au centre du domaine intermédiaire. Verticalement, l'atmosphère est divisée en 51 couches de sorte que la sortie est produite sur une grille de 52x52x51. Le modèle est exécuté sur quatre grilles échelonnées pour être en mesure d'examiner la variabilité des résultats du modèle. La période couverte s'étend du 1er juillet 2018 au 30 juin 2019.

Tous les paramètres atmosphériques (vent, pression, etc.) sont calculés mais seulement une vingtaine de variables d'intérêt direct sont stockées et téléchargées dans l'installation centrale de WCG. La quantité de données produites est d'environ 0,5 Po ou, en termes plus nostalgiques, une pile de plus de 370 millions de disquettes de 3,5 pouces. Ce tas pèserait plus de 6700 tonnes et ferait plus de 1200 km de haut. Ces données seront stockées et rendues disponibles via un géo-portail interactif à SURFsara, une installation de calcul des universités néerlandaises. Les premiers résultats seront présentés ici, ainsi qu'une comparaison des résultats du modèle avec les données au sol de l'Observatoire hydrométéorologique transafricain ( TAHMO ).


Auteurs :
- Nick Van De Giesen (Université de technologie de Delft) 
 - Camille Le Coz (Université de technologie de Delft) 
 - Lloyd A. Treinish (Centre de recherche IBM Thomas J. Watson
)

 

5 nov. 2020 

 

 

traduction de l'article WCG : https://www.worldcommunitygrid.org/about_us/viewNewsArticle.do?articleId=662